La situation de l’ONF à
été présentée à
l’union régionale des associations des communes
forestières de Bourgogne
photo Elisabeth Berthier Bizouard
À cette occasion, les nouvelles dispositions prises par
l’ONF, notamment en matière de maillage
territorial, ont été
présentées. En effet, l’ONF est
amené aujourd’hui à réduire
ses effectifs et des questions se posent même si
l’ONF conserve les mêmes missions : quelle
organisation pour les communes et les forêts publiques,
quelles activités alléger, quelles
priorités donner, en quoi faire évoluer les
métiers d’agents ?
Le régime forestier en Bourgogne
La direction territoriale Bourgogne-Champagne- Ardenne compte
actuellement 714 postes et le taux moyen de baisse des effectifs a
été fixé à 1,45 % par an,
ce qui représente 46 emplois sur cinq ans. D’ici
2016, ce sont entre huit et dix postes qui seront supprimés
sur le secteur de l’agence Bourgogne-Est et entre neuf et
onze sur le secteur de l’agence Bourgogne-Ouest. 88 000 jours
de travail sur 128 000 sont consacrés au régime
forestier sur ce territoire. 70 % sont assurés par les
agents patrimoniaux qui consacrent 85 % de leur temps au
régime forestier, sur le terrain et dans les bureaux, 22 %
par des ingénieurs et techniciens, 8 % par des personnels
administratifs.
Le régime forestier comporte la réalisation des
aménagements et leur mise en œuvre (programmation
des travaux, suivi des régénérations,
préparation de l’état
d’assiette et bilans d’aménagement) ; la
mobilisation des bois : martelage des coupes, ventes de bois, relations
locales avec les acheteurs, surveillance de la coupe ; la
“garderie” : surveillance des limites, suivi des
concessions, police et surveillance générale,
relations avec les usagers.
À cela s’ajoutent quelques points
spécifiques comme la gestion de la chasse,
l’exploitation des bois, les travaux en forêt
domaniale et la relation avec les élus en forêt
communale.
En 2011, le temps consacré au régime forestier
était de 183 jours pour 1 000 ha en forêt
domaniale et de 132 jours en forêt communale. La
différence s’explique par le temps
consacré à la gestion de la chasse, à
l’exploitation des bois et au suivi des travaux en
forêt domaniale et la moindre mobilisation du bois en
forêt communale. Le martelage, la programmation des travaux
et des coupes, la commercialisation des bois et le suivi des coupes
représentent près de 75 % du temps
consacré par les agents à la gestion des
forêts communales.
Une gestion de massif élargie et une présentation
globale de la gestion forestière sont aujourd’hui
vivement souhaitées afin de trouver une harmonisation entre
forêts domaniale et communale. La forêt publique
est un atout majeur des communes rurales, y compris dans le Morvan
où elle apporte des recettes conséquentes aux
communes. L’Association des communes forestières
agit en interlocuteur, conseiller et appui technique auprès
des communes.
INFO Association des Communes forestières de
Côte-d’Or, tél. 03.80.81.86.11 ;
leuglay chez maison-foret.com/.